Etape 8 : Lac d'Oo (1).
Mardi 16 Septembre 1000, Lourdes, dernier jour
de Chasse !
Nous avons passé la nuit chez
une "amie" de Jean-Pierre. Une fille remarquable, très
raffinée, qui travaillait en tant qu'hôtesse d'accueil
à l'office
du tourisme de Pau. Elle habitait un loft pas très loin
de Lourdes et Jean-Pierre avait dû lui lâcher quelques
promesses de voyages en avion pour qu'elle rapplique illico hier
soir et nous héberge pour la nuit.
Au
petit matin, je la rencontre à la cuisine apparemment satisfaite
de sa nuit passée auprès de son "pilote",
et prépare du café. Tandis qu'elle s'affaire, je décroche
mon portable et apprends que Dominique nous rejoint comme prévu.
Nous l'avions appelé hier soir pour le tenir au parfum et
il semblerait que les "affaires de Cahors" soient plus
tranquilles. Je raccroche et je demande à notre "hôtesse"
si elle a connaissance des stations thermales de la région.
Elle me dit effectivement qu'il y en a quelques unes et je tombe
vraiment bien car elle possède un prospectus chez elle concernant
le sujet. Je perds toute ma bonne humeur en voyant cette liste,
et même l'entrée de Jean-Pierre, pas rasé, les
yeux globuleux par la fatigue ne me font pas rire.
Justine
(ou je sais plus comment elle s'appelle) - Jean-Pierre l'appelle
aussi de différentes manières et se trompe tout le
temps - nous ramène au terrain. Tandis qu'elle fait des bisous
à "Sonjiiiiiipédamourrrrr", j'aperçois
le DR400 de Domi garé près de nos avions. Je salue
le pilote et ce dernier comprend très vite en voyant ma tête
qu'il y a un problème. Je lui montre la carte et il me répond
par un simple : "Bon, je crois qu'on va faire le plein comme
il faut" d'un petit ton plein de compassion avec son adorable
accent belge. Cela me fait sourire et me redonne un peu le moral.
Jipé nous rejoint macéré
de rouge à lèvre sur tout son faciès et nous
nous présentons une nav commune à chacun. Décollage
de Lourdes, puis on part sur toutes les sources avoisinantes. Jean-Pierre
au sud, Dominique vers l'est et moi pour l'ouest. On se rend aux
appareils et nous roulons en formation sur le taxi. Bonne chance
messieurs ! Car là le miracle ne suffira pas, bien que Lourdes
nous ouvre les portes de la voie aérienne par sa piste en
dur.
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